Lors du congrès 2025 de la SFLS, Sophie Grabar, responsable scientifique de la French Hospital Database on HIV (FHDH, pilotée par l’ANRS) a fait un état des lieux des apports de cette cohorte —désormais bien connus— et de son avenir opérationnel et scientifique à un moment où une redéfinition est en cours.
La Lettre de l’Infectiologue, notre partenaire Edimark lors de la CROI ou de l’ESCMID, a eu la bonne idée de consacrer une grande partie de sa dernière livraison à quelques applications méconnues du concept One Health en infectiologie (1).
L’utilisation de la bactérie intracellulaire Wolbachia est l’une des formes de lutte biologique utilisée contre certains virus comme la dengue. Elle est naturellement présente chez certains insectes et empêche les arbovirus de se multiplier dans l’organisme des moustiques. Contrairement à Ae. albopictus, Ae. aegypti, principal vecteur des arboviroses, est naturellement dépourvu de la bactérie Wolbachia. La transfection de wMelPop issus de la mouche drosophile chez Ae. aegypti conduit à une diminution des densités de populations par une stérilité produite lors de l’accouplement d’une femelle et d’un mâle infectés par des souches de Wolbachia différentes, la diminution de la compétence vectorielle pour différents arbovirus et la réduction de la durée de vie du moustique.
L’édition du BEH publiée à l’occasion de la Journée mondiale du sida consacre plusieurs articles à des informations et des analyses inédites concernant les jeunes de moins de 25 ans.
On lira avec intérêt, cette année encore, la somme toujours plus complète des données publiées par Santé publique France en amont de la journée mondiale du sida, données qui portent sur le dépistage, les paramètres épidémiologiques du VIH et les données de dépistage et de diagnostic des IST les plus fréquentes.